Vieux bois de chêne

Demain, à nouveau érigés,
Vous serez Totems.

Tatoués de couleurs
Striés de rythmes et de danses
Habillés, habités, rechargés
Vivants et uniques.

Et ce que le temps vous a pris
Sera magnifié
En célébration de votre vie nouvelle.

Leo D. vous a trouvés, pris, emportés, abordés, observés, questionnés, décryptés et apprivoisés en parcourant les méandres de votre existence riche et tortueuse.
Au bout de ses pinceaux cheminant sur vos lignes, vos géométries, vos éclats, vos nœuds, se révèle votre histoire, vos richesses cachées, vos champs de force, vos fragilités, votre héritage…
Chacune de ces rencontres est mystère, errance, doute, aventure, création latente, échange, recherche de sens…
Et désir irrépressible surtout de vous ramener à la vie, de vous remettre en scène, en gravant sur la peau du temps les messages, mouvements et compositions intimistes que vous lui inspirez.

Suivant une démarche à la fois ethnique et contemporaine, Leo D. fait de votre renaissance sa passion, et de votre existence son expression.

CymeR

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Depuis les origines, l'homme a planté des poteaux dans le sol. Attirait-il ainsi à lui le feu du ciel salutaire, la bienveillance des Dieux.
Marquer aussi le territoire, accueillir, chasser, rassurer, inquiéter, il n'est pas de tribu, de civilisation, sans totems.
Représentation d'ancêtres bienveillants, d'animal nourricier et protecteur, le totem, qu'il soit de bois, de pierre ou de métal, fait partie de notre inconscient, de notre mémoire première.

Léo D., après des études aux Beaux-Arts de Paris, assoiffé de culture et de voyages, tel un ethnologue inspiré ou un 'Kerouac' vagabond, a choisi d'aller découvrir le monde.
Marchand d'antiquités boulimique, il a amassé l'expression d'un bon nombre de cultures.
A présent, c'est dans son atelier de peintre sculpteur qu'il nous divulgue, nous fait partager ce qu'il a conservé de ses errances, autant dire l'essentiel: le Totem originel.
Ses totems au discours apparemment primitif nous font partager ses rêves, ses voyages, ses aventures, ses inquiétudes et ses espoirs.

Willy Huybrechts.

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Léo D. a été un grand marchand d'antiquités architecturales, sans jamais oublier, dans la pratique de ce turbulent commerce, qu'il avait été, à seize ans, un des élèves les plus prometteurs des Beaux-Arts de Paris.
La passion de la peinture ne l'avait pas quitté...
Aux abords de la soixantaine, il a choisi de lui consacrer une meilleur part dans sa vie.

Un jour, le hasard de ses affaires l'a conduit vers une montagne de pièces de bois entassées, ignorées, livrées aux intempéries. Les arbres ayant été depuis toujours objets de son amour, la découverte de ce qui lui évoquait un immense bûcher l'a bouleversé.
Il s'agissait en fait de traverses de chemin de fer, anciennes, datant vraisemblablement de la création des voies ferrées en France, mises au rebut, "réformées". A l'origine, du bois formaté, découpé, traité pour plus de dureté, rendu enfin à sa nature sauvage par l'oeuvre du temps et l'abandon des hommes, une renaissance, en somme...
Avec ces morceaux d'arbres, Léo D. a commencé à établir un dialogue, et, se retrouvant lui-même dans l'instinct de création, sans intervenir aucunement sur leur forme, mais les rendant à leur verticalité, il a érigé dans son atelier une forêt de totems, chacun paré des peintures qu'il lui inspirait.